Journal du dehors
(Les amants)
(Les amants)
Mercredi 25 octobre 2000
Mercredi soir, 18 heures, dans le parking à vélo du lycée.
C'est le soir. Il ne fait pas encore nuit. Mais je me dis que bientôt ce sera déjà l'obscurité. J'entre à vélo dans l'établissement qui dispense les cours du soir dans lesquels j'apprends l'allemand. Comme c'est un lycée d'enseignement secondaire à l'origine, les étudiants adultes habillés en costume qui sortent de leur travail croisent les derniers lycéens en baskets et en jean qui n'ont pas quitté ce lieu qui est d'abord le leur. Le parking est presque vide. Il n'y a quasiment personne. Sauf un jeune couple. Ils doivent à peine avoir 30 ans à eux d'eux - l'âge des vieux étudiants des cours du soir. Le garçon est tout proche de la fille. Par pudeur, je détourne les yeux et, ayant attaché ma bicyclette, je quitte le garage pour aller dans ma salle de classe.
Je reviens à peine deux minutes plus tard sous l'abris : j'ai oublié ma sacoche dans le porte-bagages. Mes yeux se perdent sur les adolescents. Maintenant ils s'embrassent.
Journal du dehors (version évalienne)
Mercredi soir, 18 heures, dans le parking à vélo du lycée.
C'est le soir. Il ne fait pas encore nuit. Mais je me dis que bientôt ce sera déjà l'obscurité. J'entre à vélo dans l'établissement qui dispense les cours du soir dans lesquels j'apprends l'allemand. Comme c'est un lycée d'enseignement secondaire à l'origine, les étudiants adultes habillés en costume qui sortent de leur travail croisent les derniers lycéens en baskets et en jean qui n'ont pas quitté ce lieu qui est d'abord le leur. Le parking est presque vide. Il n'y a quasiment personne. Sauf un jeune couple. Ils doivent à peine avoir 30 ans à eux d'eux - l'âge des vieux étudiants des cours du soir. Le garçon est tout proche de la fille. Par pudeur, je détourne les yeux et, ayant attaché ma bicyclette, je quitte le garage pour aller dans ma salle de classe.
Je reviens à peine deux minutes plus tard sous l'abris : j'ai oublié ma sacoche dans le porte-bagages. Mes yeux se perdent sur les adolescents. Maintenant ils s'embrassent.