Mercredi 30 juillet 2008

 

Eva Croisés

En lisant quelques blogueurs montrant leurs photos de vacances et racontant leurs plongeons dans l'océan, leurs balades dans les champs ou leurs soirées passées à compter les étoiles dans le ciel, je me rends compte que c'est l'été. Au bureau, tout le monde me dit qu'il lui reste plus que quelques jours de travail et que dans trois jours ce sera à lui la plage et les grasses matinées. On me répond "Et toi ?", puis on me dit "Oh, ma pauvre ! Mais tu sais ça va passer vite !"

Le temps passe vite, c'est vrai. Je me crois début juin, alors que nous sommes fin juillet. Cette année est bizarre. C'est un peu comme si les jours du calendrier avaient été décalés. Je ne me rappelle plus ce que j'ai bien pu faire de mon mois de juillet. Est-ce parce que j'ai travaillé, relu des manuscrits, animé des réunions, rédigé des compte rendus, que je n'ai pas vu l'été arriver ? C'est vrai aussi que la météo s'est révélée capricieuse et que la chaleur estivale n'est arrivée que ces derniers jours. Mais maintenant, l'été est là. Il me rend liquide et molle. Il me fait toute poisseuse dans ma si jolie robe rouge. Et il ralentit l'activité de mon cerveau. J'avais oublié que je n'aime pas beaucoup cet été-là – cet été parisien des bureaux sans climatisation et des passagers transpirants dans le métro. Au fond, est-ce que je ne préférais pas attendre l'été, plutôt qu'il ne m'assaille ainsi, par surprise, avec la lourdeur de sa chaleur ?

D. revient tout bronzé de la côte Atlantique et me parle des vagues de Biarritz. J'essaie de me souvenir de la sensation de l'eau salée sur ma peau et de la fraîcheur au parfum d'embruns. Je trouve une carte postale de S. sur mon paillasson et, dans sa fine écriture, j'essaie de me rappeler la plage de Dinard surveillant celle de Saint-Malo et les balades dans les vieilles rues de Dinan. B. m'explique les dernières tâches à faire en son absence en me disant en souriant "Dans deux jours, je serai à Mayotte !", et j'essaie de trouver une planisphère pour repérer où peut bien se situer le bout du monde.

Encore un peu plus d'une dizaine de jours à attendre et voilà, enfin, je n'aurai plus à essayer d'imaginer les vacances. En attendant, je me dis qu'il est temps de commencer à penser au départ : ressortir les vélos de la cave, vérifier qu'ils sont encore en état (et les nettoyer, car je ne crois pas qu'ils l'avaient été à la dernière randonnée), mettre de côté quelques vêtements et puis aussi finaliser l'itinéraire sur la carte. Et tiens, si on regardait la météo là-bas, en ce moment, au bord de la mer du Nord ? De la pluie jeudi ? Ah, alors heureusement que je ne pars pas maintenant !

Si vous êtes encore devant votre ordinateur, vous aussi, et que vous trouvez le temps un petit peu long, j'ai prévu de quoi vous divertir ! Comme l'année dernière à la même époque, je vous ai concocté un jeu d'été. C'est complètement narcissique et vous aurez peu de chance de trouver les réponses si vous ne me lisez pas déjà depuis un petit moment, mais tant pis, assumons !

Voilà, il s'agit en exclusivité d'Eva Croisés et il suffit de cliquer ici pour y avoir accès !
(Si vous n'avez pas Java et si vous préférez imprimer les Eva Croisés pour les réaliser à tête reposée, cliquez ici.)

Bon courage !

 Regards extérieurs, c'est ici !

Introduisez votre adresse e-mail
pour être averti lorsqu'un nouveau Regard sera ouvert :
InscriptionDésinscription
 
Il y a un an.
Il y a deux ans.
Il y a trois ans.
Il y a quatre ans.
Il y a cinq ans.
Il y a six ans.
Il y a sept ans.
Il y a huit ans.
Il y a neuf ans.